L'engouement des Français pour les SCPI ne se dément pas. Au premier semestre, les sommes investies dans ces produits ont bondi de 47% par rapport à la même période de 2014. Ce placement permet au particulier d'acquérir des parts de sociétés civiles de placement immobilier, qui possèdent et gèrent un parc immobilier locatif de bureaux et commerces, ou résidentiel. L'investisseur perçoit un rendement (loyer payé chaque trimestre), qui lui apporte un complément de revenus.
« Il est préférable de choisir des SCPI investies dans des immeubles de bureaux ou des commerces dont le rendement est plus élevé (autour de 5 %) que celles investies dans l'immobilier résidentiel, qui rapporte environ 3,5% », conseille Yves Gambart de Lignières, gérant de patrimoine indépendant. Les plus malins peuvent améliorer leur rentabilité en s'endettant pour acheter leurs parts, afin de profiter des taux d'intérêts actuellement bas et de pouvoir déduire fiscalement les intérêts d'emprunts des loyers.
Mais avant de s'engager, il faut prendre quelques précautions :- d'abord, prévoir le paiement des frais d'acquisition, qui atteignent 8% à 10% du prix total (comme lors de l'achat d'un appartement). « Pour amortir les frais, il vaut mieux investir pour une durée d'au moins dix ans » calcule le conseiller financier ;- ensuite, se renseigner sur la localisation du bien et la qualité du portefeuille immobilier (immeuble de bureaux aux normes BBC…) ;- enfin, s'assurer de la santé financière et de la taille de la SCPI car ce placement n'est pas liquide. Le jour où l'investisseur souhaite vendre ses parts, la SCPI aura alors la capacité de les racheter, en moyenne dans un délai de deux mois.
Nota Bene : en assurance-vie, la liquidité de la Scpi est garantie par l’assureur. |
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