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@ Le Journal du Net, avril 2016 → FCPI, mandat, crowdequity


Plateformes de crowdequity, FCPI, mandat de gestion… Ces modes d’investissement vous permettent de financer des pépites en devenir et parfois même de défiscaliser vos revenus.



…Reste à savoir comment faire pour prendre part au financement de pépites en puissance.

Première possibilité qui s'offre aux particuliers, investir en direct dans ces sociétés. C'est notamment possible en passant par une plateforme de crowdequity, comme Anaxago, SmartAngels ou Wiseed. Et pour peu que le destinataire de vos deniers soit éligible à la réduction d'impôt sur le revenu prévu par la loi Madelin ou, car les deux dispositifs ne sont pas cumulables, à la réduction d'ISF prévue par la loi Tepa, vous aurez fait d'une pierre deux coups.


Une solution qui n'emballe pas le conseiller en gestion de patrimoine Yves Gambart de Lignières : "Faire la sélection d'entreprises soi-même, c'est courir le risque de se faire avoir sur la valorisation, car on est malgré tout dans l'affectif. Si on a une culture un peu techno, par exemple, on va avoir tendance à soutenir les entreprises où la dimension technique est très présente…". Le professionnel du conseil financier convient que le risque de surpayer son investissement est toutefois plus faible lorsque l'entreprise est cotée en Bourse : "La valorisation est plus pertinente que dans le non coté, puisqu'au moins le marché financier fait son travail d'efficience".


Mais selon le CGP, pour investir dans des entreprises innovantes, le mieux est encore de passer par un fonds de capital-investissement type FCPI (pour Fonds commun de placement dans l'innovation). Il recommande notamment deux sociétés de gestion…

Un argument qui plaide, une fois encore, en faveur des FCPI, selon le conseiller financier Yves Gambart de Lignières : "C'est bien beau de vouloir investir mais il faut que quelqu'un vous rachète. Certains clubs de business angels se font coller : au bout de 15 ans, personne ne rachète leur participation. A l'inverse, les grandes sociétés de gestion se blindent au niveau des clauses de rachat. Au bout de 8 à 10 ans, elles obligent le dirigeant à racheter la part du fonds ou à trouver un autre fonds pour lui racheter sa part sur le marché secondaire".


Mais malgré les charmes qu'il déploie, le FCPI n'est pas exempt de tout reproche. D'abord, le risque de perte en capital existe…


Les FPCI fonctionnent à peu près comme les FCPI, précise-t-il – à une lettre près, le contraire eut été dommage – sauf qu'il n'y a pas d'avantage fiscal à l'entrée (mais une exonération d'impôt sur la plus-value au-delà de 5 ans, sauf prélèvements sociaux) et que les frais de gestion se situent plutôt autour de 2 à 3% par an…

Autre mode d'investissement qui, lui non plus, n'est pas à portée de toutes les bourses : le mandat de gestion. "Les maisons qui proposent un FCPI proposent souvent un mandat pour atteindre les gros patrimoines", raconte le CGP…

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